Surprise party

Ou surprise tout court en fait.

Photos sur Facebook ok, photos sur mon blog (nouvelle rubrique ! => à droite) ok. Reste plus qu'à vous raconter cette belle surprise organisée par mes Lulus. Je vais essayer du moins, parce que je me suis couchée à 5h, levée à 10h donc je dois vous avouer que je suis un peu dans un état relativement pitoyable. Mes yeux sont ouverts mais je sens mes paupières lourdes, très lourdes (elles ne demandent qu'à se fermer mais courage, faut que je résiste).

Donc nous voilà parties direction... un pays. Mes conclusions suite aux indices déposées ici et là par les filles m'avaient laissé penser que nous allions à Lyon ou à Annecy. Vu la direction que l'on a pris sur l'auroroute, Lyon c'est mort. Raté. Nous arrivons à la bifurcation Annecy et Genève. "Si on va à Annecy, faut tourner à droite Elo". "Elo, faut tourner à droite !!". On va en fait à Genève. Encore raté. Direction le lac de Genève (avec Lucette tom-tom qui a trop bu, qui parle trop et qui nous casse les oreilles).

Après une fausse indication de Mandy (désolé mais j'ai envie de balancer) (que j'ai confirmé en disant que non, il ne faut pas aller à gauche), nous avons fait un petit tour supplémentaire en voiture dans le centre de Genève (oui parce qu'Elo aussi, elle a bien le sens de l'orientation...) (là on va donc à droite de la gauche) (elle-même n'a pas compris ce qu'elle a dit à ce moment-là, tout n'est donc pas perdu) avant d'arriver au lac pour une balade somme toute sympathique. Paparazza Lulu n'a pas failli à sa réputation. Mitraillage de photos obligatoires.

Direction ensuite les toilettes le Starbucks pour une petite pause bien méritée (les quelques photos sont à découvrir sur mon blog culinaire). Mais non, je ne céderai pas à la tentation de ces cupcakes trop-d'la-balle, de ces donuts bien gras ou de ces muffins trop beaux... Notre virée à Genève aura aussi été marquée par le nombre important de jardiniers qu'a Elodie (je vous précise juste un truc : elle n'a pas de jardin) et le salaire qu'elle leur donne (vu la taille des voitures qu'ils peuvent se payer...).

Et notre visite chez Louis Vuitton. Dans son magasin je veux dire (parce que je ne sais pas à quoi ressemble monseigneur de la mode Vuitton, ni même d'ailleurs s'il est vivant). On s'est payé le culot de rentrer dans le monde merveilleux de la mode (un agent de sécurité qui vous souhaite la bienvenue, comme à Eurodisney). Le temps d'un instant, je me suis sentie dans un état second. Fashion Lulu chez Vuitton ! Vous vous rendez compte ?! (moi je m'en suis bien rendue compte en tout cas) Pendant un instant (le même que cité précedemment), je me suis imaginé riche et faisant mon shopping ici à Genève, dans ce magasin, où la vue d'un sac à plus de 1500 francs suisses ne m'effraie pas ; achetant cette robe sur le mannequin, ces chaussures à talon trop belles, cette écharpe en fourrure (p't-être de la fourrure de chat) marquée du sigle LV, ces bijoux, ce sac de soirée, cette malle (à 13900 francs suisses...) (ne faites pas la conversion en euros, ça vous ferait trop de malle mal)... Deux minutes plus tard, direction la sortie. Sans sacs remplis d'achats. Retour à la réalité. C'est le jeu ma pauvre Lucette.

C'est pas le tout mais il est déjà l'heure d'aller manger. Juste le temps de retourner à la voiture garée dans le parking sous-terrain. Nous l'avions laissé (le parking) plein à craquer, nous le retrouvons avec notre seule voiture au cinquième étage. Et là, comment foutre la trouille en 10 secondes... Ca m'a soudain rappelé ces scènes de films, vous savez, celles où la femme se retrouve seule dans un parking (exactement la même scène que nous) (remarquez qu'elle porte toujours des talons qui l'empêche de courir vite), poursuivie par un individu bizarre (rajoutez à cet instant la musique qui ne laisse rien présager de bon pour cette brave damoiselle). Et vu que je suis une poule mouillée, je fais flipper les autres et je me fais flipper moi-même avec mes histoires.

Bref, nous ne nous sommes pas faites égorger par un serial killer (allez savoir, peut-être que c'est lui qui est en train de vous raconter tout ça...) et nous avons pu ensuite passer un agréable moment au... Macumba, macumba, elle danse tous les soirs pour les dockers du port qui ne pensent qu'à boire et qui vomissent. Nous avons mangé dans un restaurant cabaret, Le Divino.

Le repas était délicieux (je me suis régalée avec ces lasagnes) et le spectacle était super. J'ai notamment adoré la prestation d'une chanteuse qui m'a foutu des frissons sur une superbe interprétation de Non rien de rien d'Edith Piaf. Le cadre est vraiment très chouette pour passer une soirée agréable entre copines et les serveurs très sympas.

Qui dit Macumba dit karaoké. Qui dit Lulu dit karaoké. Et nous voilà donc parties pour terminer la soirée au karaoké. Une salle sympathique mais j'ai préféré l'ambiance de La Clé des Chants, plus conviviale et un rien moins "amateur". Je suis passée deux fois devant le micro (toujours autant la trouille pour l'avant-premier passage) et pour deuxième chanson, j'avais choisi Milord. Techniquement, ce n'était pas parfait (ça date, la dernière fois où je l'ai chanté) mais je me suis sentie emportée par cette chanson et j'ai adoré !

Fin de la soirée vers 3h15 (j'étais complètement HS), retour à la maison à 4h45 et coucher un quart d'heure plus tard. Je n'ai même pas mis 5 minutes pour m'endormir...

Comments

[elo]

Super article, bien résumé qui m'a permis de revivre chaque instant de cette chouette soirée !
Aaah c'est bien la vie de lulu quand meme ...
J'ai bien vu que t'etais morte archi-cuite (aux patates) a la fin de la soirée ...il te manquait plus que le doudou, la sucette et aux berceau ....ca y est on commence a te connaitre et ce regard hagard sur les coups de 3h50 en dit long ....Dooddoooooooooo !!!!!
Mdrrrrrrrr!!!!!!!!
Ahlalalala ...c'etait encore un trop bon moment mes biches !
Bisous