Love is all
Samedi dernier, je suis allée au mariage d’un pote de rugby.
Un mariage c’est l’occasion de
Se dire que l’amour, quand on rencontre la bonne personne, est trop magnifique
Se prendre pour Carrie Bradshow et de faire sa fashion Lucette
De mater les nanas et leurs tenues so fashion… ou pas
Et là, le choc. Pour mes yeux et pour mes souvenirs. Alors que je suis en train de presque pleurer à l’église (ben quoi, les gens qui se jurent l’amour éternel, c’est trop beau), une gonzesse s’avance pour lire un texte (dont je ne me souviens déjà plus…) quand soudain. Tadam. Elle portait la robe de Tue-la… Grand moment de pensée aux Lucettes. Cette robe est synonyme de… et puis de… Enfin bon, ça m’a perturbé quoi !
Comme dit plus haut, ça fait deux fois que je vais à un mariage en moins d’un an et deux fois que j’ai les larmes aux yeux en me disant que je suis amoureuse de l’amour et des z’amoureux. C’est vrai quoi, je trouve que c’est trop beau. La mariée était juste trop magnifique (le marié aussi, mais je l’ai moins regardé lol), les alliances trop magnifiques, leur futur voyage sable fin – cocotiers - plage trop magnifique (Ile Maurice si ça vous intéresse) et le vin d’honneur trop top. A l’ombre sous les arbres (c’est pas que, mais 33°, j’ai plus l’habitude) (ça tombe bien, demain il pleut), jus d’orange qui déchire sa maman (celui qui conduit, c’est celui qui ne boit pas… ça tombe bien, je ne bois jamais), cake salé trop bon, petits fours trop bons, tarte au sucre trop bonne. Bref vous l’aurez compris, à ce mariage, tout était trop magnifique ou trop bon.
Lorsque l’on était à l’église, le témoin a fait un discours (soi-disant improvisé mais en fait tout préparé) et à partir de là, je me suis auto-projeté dans la mariée. Je me suis vue dans une belle robe trop fashion (une robe de mariée doit forcement être fashion), tous les appareils photos sur moi, une alliance top glamour, une belle voiture, un beau bouquet, un beau chignon (ma coiffeuse rêve de me faire un chignon pour mon hypothétique futur mariage…). Mon imagination est allée encore plus loin en imaginant le discours des Lucettes. Ben oui parce que forcément, les Lucettes feraient un discours. Sans la voix de Lucette, histoire quand même ça fasse un peu plus sérieux. Et puis les Lucettes chanteraient aussi. Of course. Et moi aussi. Of course too.
C’est grave docteur ?
Nous sommes sorties de l’église, les cloches m’ont tellement cassées les oreilles que ça m’a réveillé de mon auto-projection. Et là, je me suis juste dit qu’il faisait trop chaud, que j’avais grave la dalle mais que quand même, l’amour c’est trop trop beau !
Et quand on me dit, « Et toi jeune fille, c’est quand que tu es à leur place ? », je réponds « Lorsque j’aurai trouvé le mari ». Et là, ça jette comme un froid...