A l'aube d'une nouvelle ère...

La journée de Noël en famille m'a fait un bien fou... Emotionnellement parlant je veux dire... J'étais jusqu'à hier matin dans une phase où j'étais heureuse de l'année 2009 que je venais de vivre mais que la mort de mon chat venait un peu gâcher. La terre s'était arrêtée de tourner depuis lundi après-midi. Et puis cette journée passée avec mes oncles, cousins et cousines, m'a fait me rendre compte que ma vie va continuer... Le chagrin s'effacera petit à petit, je réapprends déjà à vivre sans mon chat à la maison et la volonté de ne pas l'avoir laisser souffrir et de l'avoir aimée pendant 12 ans prend le dessus sur tout le reste. Ma petite minette a eu une vie heureuse et c'est ma plus belle fierté.

Mon année 2009 restera à jamais une merveilleuse page de ma vie pour tout ce que j'ai vécu avec les autres et avec moi-même. Avec l'amour, l'amitié, la vie. Je me sens vivre, à l'aube d'une nouvelle vie.

Toute ma vie, je me suis préoccupée des autres avant de me préoccuper de moi-même. Aussi, je suis devenue un peu égoïste il y a deux ans parce que j'en avais besoin, pour savoir ce que je voulais vraiment. Et surtout, parce que j'avais besoin de savoir qui j'étais. A force de trop m'occuper des autres, je m'étais oubliée moi-même et j'en ai trop longtemps souffert. Vous savez, c'est une sensation étrange que de n'avoir l'impression de vivre qu'à travers les autres, ne pas écouter ses envies (ne même pas savoir si l'on en a, d'ailleurs), n'écouter que celles des autres, être toujours là quand on pourrait être ailleurs alors qu'en retour, les autres sont ailleurs au lieu d'être toujours là, attendre trop d'une relation à ce qu'elle en devienne malsaine et fausse.

Alors aujourd'hui que mon combat est terminé, je veux redevenir celle qui prenait soin des autres, sans toutefois ne jamais oublier celle que je suis et ce que je veux.

Désormais je suis moi.

Il y a une citation qui m'avait guidée il y a deux ans : "La vraie liberté, c'est pouvoir en un instant tout quitter et sans un mot, se mettre à construire un nouvel édifice un peu plus loin". Et aujourd'hui, je sais que ma vraie liberté était ici. Mon nouvel édifice est beau... et qu'est-ce que j'en suis fière !